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Depuis lundi en France, beaucoup vont découvrir ce qu'est le télétravail.
Le télétravail n'a rien de compliqué MAIS là où ca risque de piquer c'est que ce télétravail imposé va devoir se faire avec des enfants à la maison.
De ce côté je suis plutôt novice car lorsque je télétravaille (environ 3 jours par semaine) je n'ai, la plupart du temps, pas mes enfants à la maison.
Voici néanmoins quelques conseils pour ne pas perdre pied et garder une certaine discipline :
- continuer à mettre son réveil ; oui c'est vrai, ce matin pas besoin d'emmener les enfants à l'école mais il est important de garder le rythme. Pas de conseil pour les enfants, chacun fait comme il veut ; ici nous les couchons tôt mais pas de réveil le matin à partir d'aujourd'hui.
- pour ceux qui auraient l'impression d'être "en vacances", habillez-vous !!!
- il va falloir faire travailler les enfants, parfois ils ne pourront pas le faire en totale autonomie. Les miens ont 6 et 9 ans et du coup, en fonction de mon agenda déjà bien rempli par des calls, je bloque du temps personnel dans mon agenda (visible par tous) dans la journée pour pouvoir assurer devoirs, repas et autres activités.
- expliquer aux enfants qu'ils ne sont pas en vacances mais que oui la situation est exceptionnelle et peut leur sembler super pour eux (pas d'école...) ; néanmoins leur dire que cette situation qui va durer plusieurs semaines ne va pas être facile pour tout le monde : ce n'est pas drôle pour eux de ne plus voir leurs copains, tout comme nous adultes apprécions parfois être au bureau pour échanger de visu avec nos collègues ; et pas facile non plus d'être tous ensemble au même endroit pendant plusieurs semaines et qu'il va donc falloir respecter l'espace de chacun et un temps pour chacun.
- continuer à échanger avec ses collègues : nous sommes tous dans le même bateau et ceux qui n'ont pas d'enfants comprendront aisément que vos journées sont légèrement différentes des leurs. Ne pas perdre le contact ; les mails ne suffisent pas ; et rien ne remplace un coup de fil ou un call avec vidéo (pas grave si les enfants débarquent (cf point suivant))...
- la bonne nouvelle c'est que l'angoisse de voir débarquer ses enfants dans la pièce en plein call disparait ! Ca arrivera et tout le monde comprendra !
- la question des repas : c'est vrai que lorsque je télétravaille j'ai tendance à zapper les repas pour pouvoir récupérer les enfants à la sortie de l'école à 16h30. Là, ça ne va pas être possible avec 2 ventres sur patte (plus un mari je crois que c'est pire) qui vont réclamer vers 11h30 (oui c'est l'heure de la cantine). Et si jusqu'à samedi soir nous pensions aller au McDo ou chez le japonais de temps en temps...et bien c'est mort ! D'autant plus qu'à 30km de Paris les possibilités de livraison sont limitées. Bref, encore une fois un peu d'organisation mais on ne se met pas la pression : c'est OK si de temps en temps ils mangent un sandwich et des chips (ils seront ravis). Bon cela dit, au lieu de faire le plein de pâtes on peut faire le plein de fruits et légumes frais pour une semaine.
- la question des écrans : pas de conseil mais ici ce ne sera que lorsque les 2 parents ne sont pas disponibles (calls au même moment par exemple).
- la question des activités physiques : je ne suis pas sportive mais les enfants ont besoin de se dépenser. Ici ils profiteront du jardin mais pour ceux qui sont en appartement il y a beaucoup de sites qui proposent gratuitement des exercices pour qu'ils se défoulent (sinon des copines parisiennes emmènent leurs enfants faire de la trotinette dans le parking sous-terrain de leurs immeubles...système D)
Bon courage à tous ! La situation n'est pas idéale mais pour tenir, n'oublions pas que dans d'autres pays (en guerre, famines, dictatures...), pas si lointains, des personnes aimeraient vivre ce que nous vivons.
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Trouver un nouveau boulot
S'occuper des enfants
Faire cette super formation.
Vider le lave vaisselle
Trouver un nouveau boulot mais ne pas voyager, bosser de la maison et aussi avoir des vacances quand je veux, quand ça m'arrange.
T'es trop exigeante
Préparer le petit déjeuner
Habiller la 4 ans
Et si je montais ma boite?
Quoi?
Vider le sèche linge
Trouver un nouveau boulot mais pas tout de suite.
T'es chiante
Lancer une machine
Profiter de 2 mois de vacances avec les enfants
Super quoique
Repasser
Ca va être horrible 2 mois avec les enfants
Mais non ça va être bien
Faire les courses
Déménager
Aller chercher les enfants à l'école
S'occuper des travaux
Faire les devoirs
S'occuper de la deco de la nouvelle maison en septembre
Doucher la 4 ans
Oui mais avec un nouveau boulot ça va être compliqué
T'es chiante
Préparer le dîner
Tu sais que c'est plus facile de trouver un boulot quand tu es en poste
Brosser les dents de la 4 ans
Mais si je profitais un peu de ce temps pour les enfants et moi
T'es capricieuse
Lire les histoires du soir
Et meme que je pourrai faire le ménage
Tu ne vas pas supporter
Repasser
Et je m'occuperai de tout.
Arrête
Ce serait bien de lire un bon bouquin
Je vais pêter un cable
Appeler une copine
J'ai envie de travailler mais je veux faire ce que je veux
T'es difficile
Et si on sortait ce soir?
Travailler sans contraintes
Rêver
Racheter du lait
Préparer le sac de piscine
Cette formation va m'ouvrir les yeux et m'aider
A quoi?
Il y a judo ce soir
Après je saurai ce que je veux faire
Prendre RDV chez l'esthéticienne
Et si après je ne sais pas?
Passer à La Poste
Si je ne suis plus présente les enfants seront malheureux
Et comment font les autres?
Faire le chèque pour la formation
Ils ne travailleront pas bien à l'école
Prendre une baby sitter
Changer les draps
Je ne les verrai plus
Je ne vais pas supporter
J'ai envie de chocolat...non non surtout pas
Le week end je serai trop fatiguée pour m'en occuper
T'es chiante
Penser à inviter machin
Je me laisse du temps?
Tu peux rentrer plus tôt la semaine prochaine?
Pourquoi?
Tu m'écoutes?
Pour me poser
Tu ne me comprends pas
Non
Mais si
Pas le temps
Dormir
1 commentaire -
C'est quoi ce titre? Tu cherches vraiment un nouveau job ou juste de quoi t'occuper en plus de tes 2 gosses?
Désolée pour cet article qui sort un peu (carrément) du cadre des articles que je poste habituellement mais force est de constater qu'en 2018 (tout comme en 2010 et 2000) chercher et trouver un travail n'est pas aussi simple qu'il n'y parait et ce malgré les nombreux outils dont nous disposons.
Lorsque j'ai commencé à travailler en 2000, je n'avais pas d'enfants, je n’étais pas mariée et j'habitais encore chez mes parents. D'ailleurs rétrospectivement j'aurais mieux fait de poursuivre mes études plutôt que d'accepter ce travail dans l'événementiel mais 18 ans plus tard je dois avouer que ce job m'a bien aidé (et surtout à quoi ça sert de regretter ses décisions passées?). J'ai pris confiance en moi (être en relation avec des clients, des hôtels, toute la journée ça aide), j'ai voyagé dans des conditions particulièrement confortables (en business class et dans des hôtels 5 étoiles); et ça tombe bien parcequ'à l'époque j'étais libre d'accepter tout les déplacements proposés les week ends, à la dernière minute...pas d'enfants, pas de contraintes...Et j'ai rencontré des personnes formidables avec lesquelles je suis encore en contact et notamment une ancienne collègue qui est aujourd'hui l'une de mes plus proches amies (AFB se reconnaîtra).
En 2006, je me dis qu'il est temps de changer de job; pas de possibilité d'évolution au sein de l'entreprise pour laquelle je travaillais, et, il faut bien l'avouer, voyager, même dans des conditions particulièrement confortables ça ne paye ni ton loyer ni tes impôts.
Petit crochet de 2 mois dans les cosmétiques de luxe; assistante export (vous êtes organisée? oui j'ai bossé dans l'événementiel? vous parlez anglais? oui; vous parlez espagnol? bof mais je peux m'y remettre; bingo)...j'ai vécu Le Diable s'habille en Prada...(la ligne n'est pas sur mon CV); je passe mon chemin et sors des secteurs d'activités "glamours".
Aout 2006: je me retrouve sans job; j'ai quitté une entreprise dans laquelle j'étais bien...pour évoluer...ah ben bravo.
Septembre 2006 j'accepte ce poste d'assistante de direction dans l'informatique en intérim parcequ'il est bien payé et semble intéressant. Ils disent que "c'est en vue d'une embauche"...je n'y crois pas trop mais 11 ans plus tard je suis toujours là.
Mes managers changent, je reste.
Mes managers sont étrangers, je reste.
J'évolue.
2010: premier enfant.
Ah tiens c'est marrant je ne reste plus au bureau jusqu'à 21h (pourtant j'ai une nounou jusqu'à 19h30 mais je préfère partir à 18h pour profiter de mon bébé de 3 mois) ça ne plait pas à tout le monde mais je m'en fiche. Mes priorités ont changé. Moi? Partir tôt? Non mais ça va pas? J'ai du boulot moi Madame. Ca c'est ce que je pensais avant...ouai...tu sais...avant...avant d'avoir des enfants, tes enfants; pas ceux des autres, pas ceux que tu gardes en faisant des baby sittings pour arrondir tes fins de mois...non les tiens; ceux qui te font vraiment changer, revoir toutes tes priorités; revoir tout tes principes d'ailleurs.
Mon manager change; je reste.
Mon manager est étranger. Il se fiche que je sois au bureau ou chez moi. Il sait que je ne suis pas dispo à 18h. Mais il sait que je suis dispo après 20h si besoin. Il sait même que ça m'arrange de ne pas bosser de 16h à 18h et de "rattraper" de 20h à 22h. D'ailleurs l'heure de décalage entre Londres et Paris c'est même très pratique pour nos calls en fin de journée. Nous sommes tout les 2 ultra disponibles à ces heures là.
Quel bonheur de travailler dans ces conditions; dans une totale confiance; dans un échange permanent. Quel bonheur de travailler de la maison quand je veux (et oui EDF peut passer entre 9h et 17h...). Quel bonheur d'aller au bureau quand je veux pour voir, échanger, déjeuner avec mes collègues. Et surtout je sais la chance que j'ai de travailler dans ces conditions. Mais je sais aussi que je l'ai méritée cette confiance.
2013: deuxième enfant (et dernier enfant...plus, ce serait de la gourmandise; enfin je crois que ma santé mentale n'y survivrait pas en fait). Je rentre de congé mat'. Mon boss adoré s'est fait virer. Je sens bien qu'on ne sait pas trop quoi faire de moi à mon retour...merde elle est française, elle est protégée...
Et finalement c'est naturellement que je me retrouve à travailler avec l'équipe Marketing (forcément on se connait bien et on a déjà énormément travaillé ensemble; avoir travaillé dans l'événementiel et être méga organisée ça aide un peu). Une équipe de filles. Une équipe de filles? Mais c'est pas l'enfer une équipe de filles?
Petit rappel pour ceux qui ne suivent pas: nous sommes dans l'informatique. On est loin du glamour. On est loin du glamour, oui mais. Oui mais quand t'es loin du glamour et entourée de mecs (bienveillants et intelligents...pas tous hein...mais une grande majorité), et bien être entourée de filles ça fait du bien. Ca fait du bien parcequ'on est pas là pour se marcher dessus, se critiquer (on ne se critique pas, non; on critique les autres..les mecs...ensemble...c'est mieux). On est là pour s'aider, s'entre aider, pour se former, pour apprendre les unes des autres.
Bref, tout ça pour te dire qu'aujourd'hui je cherche un nouveau challenge parceque ma boite se fait racheter et que l'acheteur...bon ben...comment dire...le martketing c'est pas son truc...
Je cherche un nouveau challenge mais c'est très très challenging quand tu as connu tout ça. Ton équipe de filles ultra cools. Ton travail à la maison quand tu veux. Ce qui t'évite de partir à 7h30 pour être au bureau à 9h (donc tu ne vois pas tes enfants le matin) ...par exemple....alors que si je bosse de chez moi je suis opérationnelle à 8h35. Ce qui t'évite aussi de partir du bureau à 18h pr rentrer à 19h30....alors que si je bosse de chez moi je vois mes enfants à partir de 16h30 mais crois moi je vais bosser de 20h jusqu'à...si tu me fais confiance.
Alors je me demande si les recruteurs ont conscience (mais genre vraiment) que tu peux être pro et maman; maman et pro. Travailler de la maison et bosser. Que tu peux aussi être au bureau et ne rien glander? (oui j'ai des noms...)
Et puis les études on en parle? 11 ans dans une boite américaine. 11 ans d’expériences, de travail, de réussites, de plantages aussi; mais 11 ans de confiance et donc d'évolution.
L'expérience, la confiance, le travail et un management intelligent sont ce qui a fait que j'ai pu apprendre, comprendre, progresser.
Les études sont loin derrière moi et pourtant j'ai l'impression que ce bac +5 que je n'ai pas, me dessert encore. Je me trompe? Pas sure. Quand je vois les job descriptions et les demandes des recruteurs je me demande comment ils font pour trouver des candidats avec les études, l'expérience et le salaire demandés. Mon expérience au sein de l'entreprise américaine (pour laquelle je travaille depuis plus de 11 ans) a été également valorisée en terme salariale. Je ne travaille pas pour la gloire; et mes managers non plus. Pourtant, visiblement, mon salaire est celui de quelqu'un qui a un Bac +5. Alors j'ai bien entendu arrêtée de m’arrêter à ce point et répond à des annonces demandant ce niveau.
Mais idéalement ce serait mieux si j'avais ce niveau, 10 ans d’expériences (j'en ai plus de 17) , sans enfants et avoir 23 ans.
Je peux me permettre ces remarques car si je ne trouve pas de job demain ce n'est pas dramatique; parceque mon mari travaille, parecque je ne suis pas le "gros" salaire du couple; parceque mon salaire n'est pas indispensable à court terme. Je sais cette chance et je sais que nous sommes peu nombreux à l'avoir (cette chance, cette liberté).
Mais aujourd'hui en tant que femme, en tant que mère ça reste quand même beaucoup plus compliqué de trouver un travail épanouissant dans lequel on peut véritablement conjuguer vie pro et vie perso.
Attention je ne dis pas que cette balance pro/perso n'est réservée qu' à celles et ceux qui ont des enfants.
Je prends l'exemple des parents car généralement le père ne se pose pas ces questions lors d'un recrutement. Ce n'est (généralement) pas lui qui s'occupe de l’organisation péri scolaire (baby sitters, activités). Il est déchargé de cette "charge mentale" lors des entretiens. Cette charge mentale je l'ai. Je l'ai et je la dis. Cela me dessert encore peut être mais je ne peux pas faire comme si elle n'existait pas; cela reviendrait d'ailleurs à occulter/nier mes enfants dans ces moments là.
D'ailleurs et je m'égare...mais ces questions logistiques sont bien loin des préoccupations paternels pas seulement lors d'entretiens. Le père (et je prends l'exemple de mon mari) accepte n'importe quel déplacement pro dans la seconde et m'en informe le soir; quand moi je l'appelle, envoie 40 textos aux parents, baby sitters...avant d’accepter un déplacement. Et je trouve cela très révélateur de notre vision des responsabilités quotidiennes inconscientes attribuées au sein du couple.
Cette disparité est elle liée aux salaires? Ce schéma est il vrai lorsque la mère gagne plus que le père? Je n'ai qu'un exemple autour de moi, mais oui. Oui ce schéma s'inverse lorsque c'est la mère qui gagne plus. Le père dans cet exemple est davantage responsable de la "logistique" autour des enfants.
L'argent serait il donc l'élément clé de cet aspect de la charge mentale? Pas entièrement mais probablement. Ma charge mentale est elle moindre si je gagne plus? Personnellement je pense que oui. Je pense que ma charge mentale est moins lourde que pour d'autres mères ne serait que parceque je peux me permettre de payer une baby sitter 10€/h sans me poser de question sur ma condition financière à la fin du mois. Parceque si le frigo n'est pas rempli je peux aller au restaurant en famille/ me faire livrer à l'arrache...
Bref toutes ces petites choses peuvent "décharger" ma fameuse charge mentale.
Oui mais là même où je peux la décharger, je la recharge avec ma p&"'(- d'éternelle mauvaise conscience maternelle. Cette mauvaise conscience que les pères n'ont pas forcément. Celle de laisser les enfants à la garderie le soir; de les inscrire au centre de loisirs le mercredi...bref de ne pas les voir suffisamment.
Parceque je ne veux pas passer à coté d'eux et parceque j'ai la prétention de penser que s'ils vont bien (mes enfants) c'est parceque je suis plus présente, je ne peux/veux accepter n'importe quel job. Parceque si je les "laisse" pour un poste qui ne me plait pas, les laisser me fendra le cœur. Les laisser de temps et en temps pour un poste épanouissant ne peut qu'être bénéfique pour tout le monde.
Tout ça pour ça me direz vous...
Un peu décousu ton texte...oui...
Oui mais c'est le texte qui sort de la tête d'une fille de 40 ans qui a 2 enfants, un mari (ça compte pour un enfant supplémentaire ou pas?) et un travail...mais qui en cherche un autre...et du coup ça fait beaucoup de monde et de choses dans sa tête.
4 commentaires -
Pas d'insultes, pas de critiques please...je fais partie de ces mamans qui n'aiment pas particulièrement jouer avec leurs enfants. Manque de temps (toi aussi tu as une pile de linge à repasser plus haute que toi?), de patience (12 minutes pour mettre la couche d'une poupée?), d'envie (ah ben oui ma bonne dame)...
Alors j'adore lire des histoires, sortir avec eux, les emmener à des expos, assister à des cours de cuisine avec eux...mais m'asseoir dans leurs chambres c'est souvent impossible pour moi (et pas seulement parceque c'est un bordel sans nom parceque ce n'est pas super bien rangé)
Si comme moi tu n'es pas très jeu, voici ce que j'aime...si ça peut t'aider ou te donner des idées:
DIY: OK mais uniquement le mercredi ou les jours "sans école"; car cela demande une certaine préparation (avoir le materiel nécessaire et pour tout le monde et avoir un plan de travail dégagé). J'aime beaucoup créer, fabriquer...alors les voir s'amuser, se concentrer, imaginer...ça me plait.
Kapla: imaginer des constructions spectaculaires, impressionnantes...ils adorent et moi aussi.
Les Lego/Duplo: OK pour construire mais pas jouer ensuite...ça me saoule très vite.
Les jeux de société: je n'ai pas la patience pour les jeux trop longs (et ma 4 ans non plus d'ailleurs) mais les jeux rapides oui: Dobble, Jungle Speed, Qui Est-Ce?, et tout les petits jeux de cartes Djeco.
Cuisiner: là encore, cuisiner avec des enfants demande un peu plus de temps et d'organisation que lorsque l'on cuisine "seul" mais c'est vraiment top de les voir s'éclater. Et mine de rien, ton grand lit (la recette), compte (les ingredients), pèse...bref on fait du français et des maths ni vu ni connu. Si en plus on est allé cueillir les légumes ou les fruits directement à la ferme c'est encore meilleur!
Faire de la gym ensemble: ici mon 7 ans aime nous donner des cours de yoga alors j'en profite. OK pour mettre les coussins, oreillers, couettes par terre...on se détend...on fait la tortue...la 4 ans se lâche et moi je relâche la pression.
Ras le bol du parc et de la forêt? On transforme la sortie en chasse aux trésors rapide et ciblée (c'est maman qui liste ce que l'on peut ramener à la maison): des marrons, des feuilles...ou autres...pour préparer le prochain DIY (et on n'hésite pas à dire que le marron est tout pourri et la feuille toute moche...). Parceque ramener pr rien...ben non.
Et toi? T'es joueuse ou pas?
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Je ne sais pas chez toi mais chez moi le petit boulet adore tout ce qui est dinosaure, fossile et autre machin d'il y a fort fort longtemps.
Depuis qu'il a 18 mois j'ai même acheté pas mal de livres dits "documentaires" car il voulait du détail le petit boulet; et je t'avoue que c'est là que le problème est apparu.
J'adore raconter les histoires; c'est un petit moment sympa qui signe la fin de la journée (danse de la joie), apaise et rapproche. Bon je ne vais pas te faire un article sur les bienfaits de la lecture à un petit ni les bienfaits de la lecture tout court; parcequ'aujourd'hui le petit boulet a 7 ans et il sait donc très bien lire tout seul. J'adore raconter les histoires donc mais raconter des documentaires c'est souvent parfois très chiant un peu ennuyeux.
Bon alors tu vas me dire "ça va durer encore longtemps ton intro pourrie et égocentrique"? Non t'inquiète...
Mais cet été j'ai découvert 3 superbes livres d'une même collection qui mêle histoire et documentaire. Boulet 1 les a eus pour son anniversaire (merci grand-maman).
Bref, ces livres propose une histoire (sur la bestiole d'il y a fort fort longtemps: sa petite vie, sa famille, son quotidien...et sa mort...ouai bon parcequ'à un moment il faut bien devenir un fossile) puis un documentaire hyper détaillé mais pas chiant du tout dans lequel tu apprends (oui toi parent) plein de choses (et plein de mots aussi pour être honnête). L'enfant n'est pas pris pour un "petit"; tout lui est expliqué (jusqu'au quotidien, par exemple, d'une équipe de chercheurs dans des conditions difficiles).
Donc en fonction des envies/besoins de ton enfant tu peux choisir de le laisser lire tout seul ou de lui raconter; perso j'aime vraiment lui raconter car c'est très bien fait. Mais il aime beaucoup relire des petits passages dans son lit.
Sa soeur de 4 ans écoute et suit.
Au délà du contenu, les dessins et photos sont superbes et très riches. Il y a vraiment beaucoup de choses à regarder (et à chercher).
Livres: Ida, Minus, Mix de Jorn Hurum, Torstein Helleve et Esther van Hulsen
Aux éditions Albin Michel Jeunesse.
Je conseille ces livres à partir de 6 ans.
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